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Microsoft intègre le noyau Linux à Windows 10

Le lancement de la Windows 10 May 2019 Update est imminent. En attendant, Microsoft planche sur l'intégration du kernel Linux à son OS. Une grande première prévue pour l'été.


[Mis à jour le 9 mai  2019 à 18h10] Microsoft va intégrer pour la première fois le noyau Linux dans Windows. Le kernel Linux sera introduit pour améliorer le Windows Subsystem for Linux (WSL). Conçu pour permettre l'exécution d'applications Linux sur Windows, le WSL se contentait jusqu'ici d'émuler l'API du noyau Linux, mais sans intégrer ce dernier dans son ensemble. Alléger pour l'occasion, le kernel fera son apparition lors de la sortie de la version 2 de WSL. L'objectif est de réduire le temps de lancement des applications Linux en optimisant l'emprunte mémoire et en réduisant le nombre de composants matériels sollicités. La nouvelle mouture du WSL sera proposée aux bêta testeurs des nouvelles versions bi-annuelles de Windows à partir de juin prochain. 
Lancé en juillet 2015, Windows 10 a passé le cap des 800 millions d'appareils actifs selon les dernières données de Microsoft dévoilées en mars 2019. Un volume qui inclut les terminaux Windows 10 de type tablette ou PC, mais également les consoles Xbox One - qui tournent désormais aussi sous le système d'exploitation de Microsoft. Selon NetApplications, la part de marché de Windows 10 a dépassé pour la première fois celle de Windows 7 en décembre 2018. Sur la période, Windows 10 totalise un taux de pénétration de 39,22% contre 36,9% pour Windows 7. 
Après la mise à jour d'Octobre 2018, Microsoft prépare le lancement de la première mise à jour bi-annuelle de Windows 10 pour 2019 attendue courant mai.  Désormais quasi-finalisé, le nouvel opus baptisé Windows 10 May Update est disponible en téléchargement sur MSDN, le site de Microsoft dédié aux développeurs (il s'agit de la build 18362.53). Cette nouvelle itération demande  pas moins de 32 Go d'espace disque pour être installée, et ce en configuration 32-bit comme en 64-bit. Pour mémoire, la version précédente impliquait 16 Go en version 32-bit, et 20 Go en version 64-bit. Microsoft n'indique pas les raisons de ce différentiel. Mais, ce surcroît de ressources pourrait s'expliquer par l'optimisation de l'espace disque (désormais de 7 Go) réservé aux mises à jour, cache et fichiers temporaires.
Pour l'occasion, exit l'appellation Redstone. Le géant du logiciel inaugure pour ses nouvelles versions un nouveau nom de code faisant référence à la période de sortie prévue : 19H1 pour premier semestre 2019.  Les appellations 19H2, 20H1... devraient suivre. Selon Zdnet.com, les noms de code Titanium, Vanadium et Vibranium seraient aussi utilisés en interne par Microsoft pour désigner les trois prochaines mises à jour de Windows 10. 
Parmi les nouveautés les plus saillantes des premières bêtas de 19H,1, on relève :
  •  L'introduction d'une sandbox. Il s'agit d'un environnement containerisé conçu pour isoler l'exécution des applications Windows potentiellement malveillantes.
  • L'optimisation de l'espace disque. 19H1 optimise le volume d'espace disque consacré aux mises à jour, aux applications, aux fichiers temporaires et au cache. Objectif : faire en sorte que ces fonctions critiques aient toujours accès aux ressources nécessaires à leur fonctionnement. 7 Go leur seront dédiés. Un gage de stabilité. Il sera toujours possible néanmoins de désactiver cet espace.
  • S'authentifier sans mot de passe.  A l'instar de nombreux services web et applications mobiles, 19H1 va permettre de s'authentifier via un code envoyé par SMS sur la ligne de téléphone associée au compte Windows, ce qui évitera d'avoir à saisir son mot de passe.
  • Un nouveau thème graphique. Après le Fluent Design qui visait à rendre Windows plus fluide et animé, Microsoft introduit un nouveau thème graphique clair, ou Windows Light (voir capture ci-dessous).
  • Cortana mis en retrait. L'assistant vocal est découplé du menu Démarrer et du moteur de recherche de l'OS et s'intègre désormais directement à la barre de tâches de Windows.  "Cela va permettre à chaque expérience de bénéficier d'innovations indépendantes pour mieux servir leur audience et leurs cas d'usage", argue Microsoft.
  • Le centre de notifications permet de personnaliser plus finement les alertes. Quant à l'assistant vocal Cortana, il est mis en retrait et déactivé par défaut au moment de l'installation.
  • Des améliorations dans Windows Defender Antivirus.
Déjà reportée à  plusieurs reprises, Sets qui était annoncé au menu de la prochaine mise à jour de Windows 10 prévue pour mai a une nouvelle fois été mise sur la touche (dixit Zdnet.com). Sets devait permettre d'ouvrir plusieurs applications, documents ou pages web au sein d'une même fenêtre Windows, à la manière du système multi-onglets d'un navigateur web.  Parmi les raisons invoquées, la fonctionnalité aurait été mal accueillie par les bêta testeurs. Elle nécessiterait par ailleurs un gros travail de développement pour assurer sa compatibilité avec les différentes applications Windows. 
© Capture / JDN
Pour la suite, la seconde mise à jour de Windows 10 pour 2019 (alias 19H2), prévue pour septembre ou octobre, est déjà en préparation, tout comme la version intermédiaire suivante de l'OS dont la sortie devrait intervenir au premier semestre 2020 (20H1).  Microsoft a d'ailleurs dévoilé, très en avance de phase, ses toutes premières préversions. La dernière d'entre-elles (la build 18894) introduit dans le moteur de recherche de l'explorateur de fichiers un mécanisme d'auto-complétion, affichant une série de suggestions de fichiers au fur et à mesure de la saisie du nom d'un document. 
D'après Zdnet, la 20H1 aurait plus précisément pour but d'aboutir à un noyau Windows commun à toutes les offres de Microsoft, en recouvrant y compris le cloud Azure qui utilise jusqu'ici une version personnalisée de Windows Server pour supporter son infrastructure. 

Windows 10 October 2018 Update : les nouveautés

La dernière mise à jour majeure de Windows 10, baptisée Windows 10 October 2018 Update (nom de code : Redstone 5), a été lancée par Micros
oft en octobre 2018.  En janvier 2019, elle serait désormais installée sur quelque 12,4% des PC tournant sous Windows 10 (dixit  Adduplex). Depuis le lancement de Windows 10 en 2015, Microsoft a désormais livré cinq mises à niveau de Windows 10 : la November Update en novembre 2015, l'Anniversary Update en août 2016, la Creators Update en avril 2017, la Fall Creators Update en octobre 2017, l'April 2018 Update en avril 2018, et enfin la Windows 10 October 2018 Update. A l'occasion de cette dernière, l'éditeur a introduit plusieurs évolutions fonctionnelles. Parmi les plus saillantes,  on relève : 
  • Un presse papier. Un presse papier permet de sauvegarder des contenus, textes et images (via copier-coller) puis de les synchroniser entre différents terminaux Windows. 
  •  Your Phone. Une application mobile, baptisée Your Phone, synchronise les photos prises par l'utilisateur via son smartphone sur son ordinateur ou sa tablette Windows. Disponible pour Android et iPhone, elle pourrait s'étendre également à l'avenir à la synchronisation d'autres contenus, comme les SMS et notifications reçus sur mobile. 
  • SwiftKey.  Le système de saisie tactile par swipe (balayage des doigts sur l'écran) de Microsoft, déjà disponible pour Android et iOS, s'intègre pour l'occasion à Windows. 
  • Un moteur de recherche enrichi. Le moteur de recherche de Windows 10 est doté d'un mode de prévisualisation des résultats. 
  • Mode S. La Windows 10 October 2018 Update donne la possibilité de basculer vers le mode S, une configuration qui se veut plus légère et performante de Windows 10 (et disponible à la fois sur processeurs x86 et ARM). Principale contrainte de ce mode : il se limite aux apps du Windows Store, qui permet dés lors d'accueillir des applications ARM, l'objectif étant d'assurer une expérience plus sûre et plus maîtrisée en n'exécutant que des applicatifs validés par Microsoft.
  • Fluent Design (projet Neon).  La nouvelle interface graphique de Windows 10 (Fluent Design) s'étend de manière plus prononcée au sein du navigateur Edge et du bureau Windows. 
Les mises à jour de Windows 10 et d'Office 365 sont désormais synchronisées. Elles interviennent chacune deux fois par an, autour des mois de mars-avril et septembre-octobre. 

Windows 10 : avis et test

Le JDN a testé Windows 10 sur une tablette Surface Pro de première génération. Globalement, Windows 10 est un Windows de bonne facture. La migration vers Windows 10 a bien fonctionné. Tous les logiciels installés initialement (dont certains de génération Windows 7) ont pu migrer sans problème. Lire le test complet du JDN : Windows 10, test et avis de la rédaction

Le futur de Windows 10

Microsoft plancherait sur une alternative à Windows 10 conçue pour les terminaux légers. Pour l'heure non-officielle, l'information se confirme de jour en jour. Basée sur un noyau Windows réécrit (appelé Windows Core Operating System), cette déclinaison se voudrait plus modulaire que sa grande sœur.  Selon Petri.com, elle viserait à répondre au succès de ChromeOS. Baptisée Windows Lite, elle serait dotée d'une interface graphique minimaliste. Nom de de code : Santorini.
L'objectif ? Proposer une alternative à la logique "tout en un" de Windows. Au sein du nouvel édifice, les gestionnaires de fenêtrage, de fichiers et de paramètres seraient toujours présents (voir la capture ci-dessous imaginée par Petri). Prenant nativement en charge des applications Windows modernes (UWP et PWA), Windows Lite qui ne serait pas lancée avant 2020 (dixit Windows Central) pourrait néanmoins supporter les logiciels Win32 via une couche de virtualisation ou de containérisation. 
Capture imaginée par Petri.com de ce que pourrait être la future interface graphique de Windows Lite. © Petri
Toujours d'après Petri, Windows Lite pourrait venir se loger dans deux nouveaux types de device lancés en parallèle, dont les noms de code respectifs seraient Centaurus et Pegasus. Centaurus renverrait à de nouvelles tablettes Windows à écran rabattable en deux parties (concept qui fait déjà l'objet de plusieurs brevets déposés par Microsoft). Quant à Pegasus, il ferait référence à des ordinateurs portables, ou laptops, plus traditionnels. L'interface graphique de Lite se voudrait à la fois moderne, minimaliste et rafraîchie.  

Windows 10 : les prix

  • Windows 10 Familiale : 134,99 euros (tarif officiel de Microsoft), 124 euros (tarif des revendeurs dans le meilleur des cas)
  • Windows 10 Pro 261,99 euros (tarif officiel), 154,90 euros (tarif des revendeurs dans le meilleur des cas)
  • Windows 10 Pro for Workstations édition taillée pour les stations de travail musclées (comptant jusqu'à 6 To de RAM et 4 processeurs physiques)
  • Windows 10 S : gratuit (les acquéreurs d'un terminal équipé de Windows 10 S ont la possibilité de migrer gratuitement vers Windows 10 Pro  d'ici le 31 mars 2018) 
  • Windows 10 Enterprise en S Mode
  • Windows 10 Mobile gratuit.
  • Windows 10 Education prix non communiqués (disponible par le biais de contrats de licences en volume).
  • Windows 10 Enterprise : prix non communiqués (disponible par le biais de contrats de licences en volume).
  • Windows 10 IoT prix non communiqués

Windows 10 ISO : installer via CD, DVD ou clé USB

Pour installer (ou réinstaller) Windows 10 depuis un support externe (que ce soit CD, DVD ou clé USB), il est recommandé de recourir à l'outil de création de support proposé par Microsoft. Il permet d'enregistrer une image disque de Windows 10 (ou ISO) sur le support de son choix. Toutes les éditions de Windows 10 sont proposées par le biais de l'outil hormis Windows 10 Enterprise.Télécharger l'outil de création d'ISO de Windows 10

Windows 10 Update : mettre à jour son PC


Les utilisateurs souhaitant passer à Windows 10 peuvent le faire via le site de Microsoft. D'après l'éditeur, Windows 10 a la capacité de faire tourner toutes les applications conçues pour Windows 7 et Windows 8. L'OS est aussi conçue pour faire marcher tous les pilotes compatibles avec ces anciennes versions. Une fois installé, Windows 10 fait l'objet de mises à jour régulières, visant à en optimiser sécurité et performances. Deux fois par an, l'OS bénéficie, aussi, d'une mise à niveau apportant de nouvelles fonctionnalités. A noter : Microsoft publie sur son site une page récapitulant toutes les mises à jour de Windows 10 et Windows 10 Mobile (qu'elles soient en bêta ou en version finalisée).

MSBuild – Microsoft présente de nouveaux services Cloud et de nouveaux outils dédiés aux développeurs- sam tim-

MSBuild – Microsoft présente de nouveaux services Cloud et de nouveaux outils dédiés aux développeurs


CP Build

Issy-les-Moulineaux, le 6 mai 2019 — Microsoft a présenté lors du premier jour de Build 2019 – la conférence de Microsoft qui rassemble chaque année plus de 6000 développeurs – de nombreuses nouvelles technologies dédiées au développement de solutions intelligentes et fondées sur Microsoft Azure, Microsoft 365 et les capacités du Cloud hybride. Lors de ce moment clé de l’année pour les développeurs du monde entier, des clients et partenaires de Microsoft, tels que Starbucks, J.P. Morgan, Kroger, Spatial, ou encore Epic Games, ont également présenté leurs solutions, axées sur la création d’expériences nouvelles et centrées sur la clientèle finale.
« Au fur et à mesure que l’informatique s’intègre dans tous les aspects de notre vie, les choix que font les développeurs définiront le monde dans lequel nous vivons , Notre engagement, chez Microsoft, est donc de  fournir aux développeurs des outils et des plateformes à même de relever les nombreux défis technologiques auxquels ils font face. En leur donnant l’opportunité d’en faire plus, nous misons sur l’émergence d’expériences inédites qui bénéficieront à tous et toutes. », Satya Nadella, CEO, Microsoft.
Dans son discours d’ouverture, Satya Nadella a ainsi décrit la vision de Microsoft et les opportunités dont disposent les développeurs pour créer la prochaine génération d’applications, que ce soit sur Microsoft Azure, Microsoft Dynamics 365, Power Platform, Microsoft 365 ou encore Microsoft Gaming. En se fondant sur ces services, les développeurs du monde entier peuvent traiter des nouveaux enjeux technologiques, tels que l’IA et la réalité mixte, dans l’objectif de créer des applications et des expériences nouvelles pour les organisations ou les individus.

Microsoft 365 : un Cloud dédié à la productivité et à la collaboration

Microsoft 365 s’adresse à toutes les entreprises, des plus grandes aux plus petites, et à tous les collaborateurs et collaboratrices, fixes comme sur le terrain, et s’appuie notamment sur Microsoft Graph pour déployer tout son potentiel. En analysant en toute sécurité l’ensemble des données issues d’une entreprise, Microsoft Graph est capable de déduire des enseignements sur la meilleure façon d’optimiser la manière dont les équipes travaillent.

Lors de Build 2019 ont été annoncées :
  • La disponibilité générale de Microsoft Graph Data Connect, un service qui aide les organisations à mutualiser les données de productivité de Microsoft Graph avec leurs propres données métiers, en toute sécurité et à grande échelle, à l’aide d’Azure Data Factory. Microsoft Graph Data Connect répond ainsi aux demandes exprimées par les clients de Microsoft : disposer d’applications fondées sur les enseignements de la donnée, tout en donnant aux DSI la possibilité de déplacer et gérer facilement de grandes quantités de données.
    • La connexion de données Microsoft Graph est désormais disponible en tant que fonctionnalité dans Workplace Analytics et comme SKU autonome pour les éditeurs de logiciels indépendants (ISV).
  • L’arrivée prochaine Fluid Framework, une nouvelle plateforme web qui propose de nouvelles façons de collaborer grâce à un format modulaire de document. Fluid Framework brise ainsi les barrières du document traditionnel et ouvre la voie à un tout nouveau type de collaboration et de co-création. Fluid Framework est capable de :
    • Importer du contenu depuis le web ou d’autres applications et le décomposer en différents modules ;
    • Offrir des expériences performantes et collaboratives de création, à des vitesses inégalées sur le marché ;
    • Intégrer des agents intelligents pour assister les équipes dans leur process d’idéation : recherches de contenus, suggestions de visuels, identifications d’experts, traductions de données, et plus encore ;Plus tard cette année seront disponibles :
    • Un SDK de Fluid Framework pour les développeurs ;
    • Les premières expériences Microsoft 365 alimentées par Fluid Framework.
  • De nouvelles fonctionnalités pour la prochaine version de Microsoft Edgedéveloppée sur Chromium OS :
    • Mode IE — abordant plus de 60% des entreprises utilisant plusieurs navigateurs aujourd’hui, le mode IE intègre Internet Explorer directement dans le nouveau Microsoft Edge via un onglet. Cela permet aux entreprises d’exécuter des applications basées sur Internet Explorer héritées dans un navigateur moderne.
    • Un nouvel outil dans Microsoft Edge pour choisir parmi 3 niveaux de confidentialité : illimité, équilibré et strict. Selon l’option choisie, Microsoft Edge ajuste la façon dont les tierces parties récoltent des données, pour plus de transparence et une expérience personnalisée ;
    • Collections — une fonctionnalité pour organiser les nombreux flux d’informations issus du web en les collectant, rangeant, partageant et exportant plus efficacement, tout en intégrant les fonctionnalités d’OfficeToutes ces fonctionnalités, et d’autres encore, seront déployées au fil de l’eau.
  • Une nouvelle approche des agents intelligents qui mise sur la création d’interfaces conversationnelles puissantes fondées dorénavant sur les données et le Machine Learning plutôt que sur des règles prédéfinies et du code. Microsoft envisage un monde où chaque organisation posséderait un agent intelligent, tout comme elle posséderait un site Web. Cette technologie va être intégrée dans les expériences conversationnelles futures, y compris Cortana, et mise à la disposition des développeurs du Microsoft Bot Framework et du Azure Bot Service. Avec la constitution de l’équipe dédiée, nommée, Semantic Machines, la volonté est d’avancer plus rapidement vers cet objectif.
Pour plus d’informations sur les annonces liées à Microsoft 365, y compris sur les nouveaux outils de développement de Windows, Office et Microsoft Teams, c’est par ici.

De l’Intelligent Cloud à l’Intelligent Edge, créer des applications intelligentes grâce aux nouvelles solutions de développement et d’Open Source


  • Lors de Build 2019 ont été annoncées de nouvelles fonctionnalités pour Azure Kubernetes service (AKS), , utilisé par des clients tels qu’ASOS pour gérer à l’échelle leurs infrastructure et applications Cloud :
    • Kubernetes Event-Driven AutoScaling (KEDA) est un composant Open Source, créé en collaboration avec Red Hat, qui prend en charge le déploiement de conteneurs sur Kubernetes avec une approche serverlessévénementielle. Dorénavant disponible en préversion publique, KEDA représente une nouvelle option d’hébergement pour les fonctions Azure qui peuvent être déployées en tant que conteneur dans les clusters Kubernetes, ce qui permet d’utiliser le modèle de programmation Azure Functions et son contrôleur de mise à l’échelle avec toute implémentation de Kubernetes, dans le Cloud ou on-premises avec OpenShift.
    • Azure Policy pour AKS permet d’appliquer des règles de fonctionnement globalement et aide à protéger les clusters AKS de manière centralisée et cohérente. Azure Policy bloque toutes les violations qui se produisent lors de l’exécution et effectue des évaluations de conformité sur tous les clusters existants pour une visibilité à jour sur l’application des règles sur l’intégralité de l’environnement.
  • Build a également été l’opportunité pour Microsoft d’annoncer l’open sourcing des compilateurs et simulateurs Q#, son langage de programmation spécifiquement conçu pour rendre accessible le développement pour l’informatique quantique. Cette décision a pour ambition de développer et stimuler la communauté des développeurs Q# en leur permettant d’explorer de nouvelles possibilités, et débloquer de nouvelles opportunités pour les partenaires et les start-ups de Microsoft.
  • Azure Active Directory (Azure AD) fait son entrée sur GitHub:
    • Cela permet aux clients de GitHub Enterprise d’accéder à tous les avantages liés à la gestion, à la sécurité et à la synchronisation des comptes Azure AD.
    • Les développeurs peuvent désormais également utiliser leur compte GitHub existant, y compris Azure Portal et Azure DevOps, pour se connecter à Azure. Cette mise à jour permet aux développeurs GitHub de passer du dépôt de code à son déploiement uniquement en utilisant leur compte GitHub.
  • Une nouvelle option hyperscale (CITUS) dans Azure Database pour PostgreSQL rejoint Azure SQL Database hyperscale. Cette nouvelle option permet aux développeurs de créer des applications hautement évolutives et à faible latence, et ce en utilisant leurs compétences existantes. Azure Database gère les ressources de calcul, de stockage et de mémoire en fonction des besoins, ce qui permet aux développeurs de se concentrer sur leur cœur de métier, la création d’applications, sans se soucier des limitations de performances et d’échelle. Azure est le seul Cloud qui permet aux développeurs d’évoluer sur plusieurs moteurs, des bases de données SQL propriétaires aux bases de données Open source telles que PostgreSQL.

Sécuriser le processus électoral grâce aux nouvelles technologies

Microsoft est convaincu que la technologie peut jouer un rôle crucial dans la sécurisation des élections, et donc que les entreprises de la tech ont une responsabilité en la matière. Aujourd’hui, Microsoft annonce deux nouvelles solutions visant à répondre aux forts enjeux de sécurité liés aux élections dans le monde entier :
  • ElectionGuard est un kit gratuit de développement de logiciels open source, développé en partenariat avec Galois, qui assure la sécurité et la vérifiabilité publique pour les élections, et fournit des conseils et des outils pour construire des systèmes de vote plus accessibles. L’ambition de Microsoft avec ElectionGuard est que les développeurs du monde entier s’en emparent pour sécuriser les systèmes de vote, ceux d’aujourd’hui comme de demain.
    • Le SDK ElectionGuard sera disponible cet été sur GitHub, et Microsoft s’est associé à plusieurs entreprises de premier plan spécialisées en technologies électorales pour piloter ce service en prévision des futures élections.
  • Microsoft annonce également Microsoft 365 for Campaigns. Ce nouveau service, également disponible en juin (après une première version déployée au sein des instances fédérales aux Etats-Unis), s’adresse en premier lieu aux partis politiques en mettant à leur disposition une version de Microsoft 365 Business dotée des dernières avancées en termes de cybersécurité. Microsoft 365 for Campaigns sera disponible à faible coût et préconfiguré pour être nativement adapté aux exigences du secteur : un rythme très rapide et des risques de sécurité particulièrement importants. Pour ce faire, la solution s’appuie sur le service de détection des cybermenaces et d’attaques étatiques d’AccountGuard, annoncé en 2018. Les organisations intéressées peuvent se renseigner en se rendant ici.

S’investir toujours plus aux côtés des partenaires

Les partenaires de Microsoft sont essentiels pour développer des solutions qui répondent aux besoins spécifiques à certains secteurs d’activité. Depuis l’introduction du premier programme de co-selling de Microsoft, qui permet à ses partenaires au niveau mondial de bénéficier des forces de vente de Microsoft, près de 3000 ISV fonctionnant sur Azure ont généré plus de $5 milliards de revenus au cours des 12 derniers mois. Le programme original est conçu pour assister les clients des partenaires de Microsoft dans leur transformation numérique en leur mettant à disposition des solutions pertinentes grâce aux ISV basés sur Azure. Aujourd’hui, Microsoft annonce deux extensions à ce programme:
  • L’extension des possibilités de co-selling à Microsoft 365, Dynamics 365 et à la Power Platform, dans l’objectif d’approfondir la collaboration entre Microsoft et ses partenaires dans la vente d’applications métier ;
  • L’élargissement des incitations aux partenaires de Microsoft lorsqu’ils revendent des solutions ISV éligibles via le programme de fournisseur de solutions Cloud (CSP) de Microsoft. Pour tous les ISV, petits et grands, cela offre un Canal as a Service pour accélérer les gains clients grâce à l’un des plus grands canaux de distribution au monde.
  • Avec l’introduction des capacités transactionnelles basées sur le SAAS pour AppSource et AppSource
Azure Marketplace Microsoft fournira aux clients de plus de 141 pays un accès plus rapide à l’innovation de ses partenaires via les marchés Cloud de Microsoft ou à travers ses canaux de revente mondiaux.

Movavi Video Converter : un outil pour compresser et convertir les fichiers vidéo, audio ou image sur Windows ou Mac-sam time-

Movavi Video Converter : un outil pour compresser et convertir les fichiers vidéo, audio ou image sur Windows ou Mac

Movavi video converter permet de convertir les fichiers vidéo audio ou image dans tous les autres formats, mais aussi de les compresser sans perte de qualité.


Problème de son, non-lecture d’un format sur un appareil ou fichier trop lourd…vouloir jouer entre les formats tout en conservant la qualité d’un fichier peut se révéler un chouilla périlleux. Évidemment, il existe des outils en ligne gratuits qui permettent souvent de convertir une vidéo ou un fichier audio dans d’autres formats, toutefois le spectre de choix reste parcellaire, il y a souvent une perte de qualité et l’optimisation de la compression n’est pas au rendez-vous.
En matière de compatibilité de formats multimédia, celui qui doit jongler entre différents appareils et différents formats est souvent démuni. Video Converter de Movavi est un logiciel qui offre une réponse aux besoins de conversion et de compression pour les particuliers et professionnels
La base de l’outil repose sur la possibilité de convertir et d’exporter n’importe quel format multimédia vidéo, audio et image (la palette est large AVI, MP4, FLV, MPEG-1,2, MOV, MKV, WMV, VOB, 3GP, SWF, MP3, AAC, WAV…180 formats en tout) dans tous les autres formats, mais également compresser les fichiers existants pour pouvoir gagner de la place sur un disque, tout en maintenant une qualité optimale et en les rendant lisibles sur l’ensemble des lecteurs vidéos et appareils mobiles (iPad, iPhone, Android, Samsung Galaxy, Xbox, Sony PlayStation, Google Nexus). Le gros plus est que l’ensemble des opérations se fait particulièrement rapidement, et ce, même si différents fichiers sont convertis simultanément en bulk.
Au-delà de la possibilité d’upload et d’exporter dans n’importe quel format multimédia, le logiciel de Movavi offre un certain nombre de fonctionnalités d’édition. Ainsi, l’outil permet d’opérer des cuts et des assemblages de format, de stabiliser et optimiser la qualité, de recadrer et pivoter l’image et d’ajouter des légendes.
Le logiciel est gratuit pendant une semaine. À la fin de période de test, il est possible de choisir entre Video Converter (Original) à 29,95€ et Video Converter Premium au prix 39,95€. L’achat se fait sur le modèle d’une licence à vie.

Tobii veut protéger l’écran de votre ordinateur des yeux indiscrets- sam time-

Tobii veut protéger l’écran de votre ordinateur des yeux indiscrets


Tobii

TECH
Tobii
CC

Personne n'aime avoir quelqu'un qui lit par-dessus son épaule. Que ce soit un journal ou son écran d'ordinateur. Des données sensibles, très personnelles, peuvent être affichées. Tobii a une solution.

Tobii est une société spécialisée dans le suivi de l’œil. Aujourd’hui, elle dévoile une nouvelle mise à jour de son logiciel Aware qui utilise sa technologie de suivi des mouvements oculaires pour empêcher les yeux indiscrets de regarder votre écran.

Tobii protège votre écran des yeux indiscrets

Cette nouvelle fonctionnalité utilise les caméras Windows Hello intégrées dans les ordinateurs portables pour détecter quand vous ne regardez plus votre écran. Elle est en mesure de flouter l’écran, voire même totalement verrouiller votre ordinateur, pour empêcher quelqu’un de jeter un œil.
Cette technologie peut aussi permettre de diminuer la luminosité automatiquement dès que vous vous éloignez, de quoi préserver un peu plus l’autonomie de l’appareil. Tobii a fait la démonstration de ces nouvelles possibilités sur un Lenovo Yoga A940 mais tout ordinateur équipé d’une caméra compatible Windows Hello devrait pouvoir en bénéficier.

Il suffit d’une caméra compatible Windows Hello

Le logiciel de Tobii peut aussi être utilisé pour autre chose que le seul respect de votre vie privée. Il permet notamment de ramener le curseur vers un autre écran simplement en le regardant, très pratique si vous travaillez avec deux ou trois moniteurs…

Une solution pour réparer les GPS victimes du bug du 6 avril 2019- sam time-

Une solution pour réparer les GPS victimes du bug du 6 avril 2019

Depuis le 6 avril 2019, certains GPS ne fonctionnent plus. Heureusement, une manipulation très simple permet de réparer de nombreux modèles.
Les GPS embarqués dans les voitures des années 2000 sont particulièrement concernés par le bug du 6 avril 2019. Crédit : iStock/simpson33.

GPS : bug du 6 avril 2019, ce qu’il faut savoir

Votre GPS ne fonctionne plus depuis début avril ? Il est sans doute victime d’un bug qui touche certains appareils depuis le 6 avril 2019. Seuls les anciens GPS sont concernés, qu’ils soient autonomes ou intégrés aux voitures assemblées dans les années 2000. La raison de ce dysfonctionnement est plus technique que la solution permettant de réparer son GPS : le compteur de semaines de ces GPS ancienne génération n’a pas appris à compter au-delà de 1024. Ils doivent donc être remis à zéro toutes les 1024 semaines. La dernière remise à zéro du compteur de semaines a eu lieu le 20 août 1999 (WNRO, Week Number Rollover).

Comment réparer soi-même son GPS

De nombreux modèles cohabitent sur le marché : GPS embarqués dans les voitures, boîtiers GPS… Il n’existe pas de solution universelle mais une technique semble résoudre les problèmes de GPS dans la majorité des cas. Explications.
Généralement, la date de votre GPS est définie automatiquement. C’est précisément ce paramétrage automatique de la date qui pose problème sur les vieux modèles. Le système n’arrive plus à définir automatiquement la date et génère une date inexacte (01/01/2099 par exemple).
Pour réparer le GPS de votre voiture qui dysfonctionne depuis début avril 2019, rendez-vous dans les paramètres et cherchez l’option permettant de définir la date (section Trafic, Navigation ou Général de votre ordinateur de bord). Vous devrez décocher une case pour désactiver la date automatique ou indiquer à votre GPS que vous souhaitez définir manuellement la date. La solution est similaire pour les boîtiers GPS et fonctionne dans la plupart des cas. Votre GPS retrouvera ainsi une date cohérente et sera à nouveau en mesure de vous guider, en toute sécurité.

Mettre à jour les cartes ne réparera pas votre GPS

Le bug GPS du 6 avril 2019 n’a aucun rapport avec les cartes. Pour les GPS embarqués notamment, les fournisseurs de cartes proposent des mises à jour à télécharger. Ces mises à jour de cartes GPS sont payantes (entre 80 et 150 euros selon les modèles) mais cela ne réglera pas votre problème : nous vous conseillons donc de tester la technique citée plus haut, en désactivant la date automatique. Si vraiment le problème persiste, contactez votre concessionnaire ou songez à l’usage d’une application GPS sur votre smartphone, comme Waze ou Google Maps.

Quels sont les logiciels libres que l’État conseille en 2019 ?- sam time-


Quels sont les logiciels libres que l’État conseille en 2019 ?

Comme chaque année, l’État prépare sa liste des logiciels libres qu’il recommande. Si l'édition 2019 n'est pas encore tout à fait arrêtée, elle peut d'ores et déjà être consultée.

Les années passent et les recommandations en matière d’usage du logiciel libre au sein de l’État se succèdent. 2019 ne déroge pas à cette règle : la nouvelle édition du socle interministériel de logiciels libres (SILL) arrive, afin d’actualiser le précédent référentiel, qui a été publié en février 2018.
Il est à noter que l’édition 2019 du SILL, réalisée sous encore une fois sous l’égide de la DINSIC — Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication –, n’est pas encore totalement achevée : il s’agit d’une version de travail, qui doit encore être définitivement validée avant d’être officiellement communiquée aux administrations.
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Des entrées, des sorties

Le SILL 2019 connaît plusieurs évolutions par rapport à l’édition précédente. Pour les développeurs par exemple, outre l’actualisation des versions d’une vingtaine de logiciels (Eclipse, Tomcat, SoapUI, Jailer, GitLab Community Edition…), la nouvelle mouture fait de Chromium — un navigateur web — un logiciel recommandé pour les développeurs. Il était précédemment classé dans la catégorie « en observation ».

Toujours pour la partie développement, on note aussi quatre logiciels arrivant en fin de recommandation : PENCIL (outil de maquettage IHM), Fitnesse (outil d’injection afin tester les couches basses), DBFit (idem) et PhpBB (forum). Il y a aussi trois entrées : l’assistant RGAA (référentiel général d’accessibilité pour les administrations), IS Designer (environnement de développement) et ARX Data Anonymisation Tool (outil d’anonymisation des données).
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Firefox fait partie des recommandations. // Source : Mozilla
Côté production, le SILL 2019 actualise les versions de plusieurs programmes comme PostgreSQL, MariaDB, CockroachDB, ElasticSearch, Ubuntu, Debian ou encore WebAccess. Jitsi (outils de visoconférence) passe en version recommandée, tandis que Keycloak (authentification Identity and Access Management) et Kubernetes (conteneurs d’application) font leur entrée.
Quant à la bureautique, ce sont surtout des fonctionnalités de logiciels libres déjà validés qui passent en recommandation ou en observation. Sont concernés des programmes comme LibreOffice, Firefox, Discourse, Mastodon, Drupal, WordPress, Framadae, Limesurvey ou encore OpenStreetMap. Le détail des fonctionnalités est donné dans le référentiel.

Huit ans de SILL

La publication du SILL a débuté en 2018, grâce à la circulaire Ayrault prise la même année. Celle-ci établit les orientations pour l’usage des logiciels libres dans l’administration. Depuis, la DINSIC publique chaque année une liste renouvelée des programmes sur lesquels l’administration peut — et même devrait — s’appuyer. La loi pour une République numérique, votée en 2016, encourage d’ailleurs leur utilisation.
Si l’usage du logiciel libre est conseillé, il est toutefois demandé de ne pas fermer la porte aux solutions propriétaires qui peuvent être pourtant d’excellente facture. Ainsi, il est dit que « l’approche de L’État privilégie l’efficacité globale, en dehors de tout dogmatisme, pour lui permettre de choisir entre les différentes solutions, libres, éditeurs ou mixtes ».
L’emploi des logiciels libres est vu avec bienveillance par la Cour des comptes. Dans son rapport public annuel 2018, l’institution les décrit comme un « puissant facteur d’efficience et d’influence » et comme pouvant répondre à un « enjeu de sécurité et de souveraineté ». Le développement de la messagerie sécurisée Tchap, qui vise à se passer de Telegram et de WhatsApp, en constitue un bon exemple.

Creative Commons lance un nouveau moteur de recherche d’images- sam time-

Creative Commons lance un nouveau moteur de recherche d’images

Creative Commons, a officiellement lancé aujourd'hui son moteur de recherche après plus de deux ans de test beta.

L’ONG, qui fournit aux créateurs et éducateurs un fonds commun numérique d’images gratuites sous licences adaptées, facilite leur utilisation à l’intérieur du cadre traditionnel « tous droits réservés » créé par les lois sur le droit d’auteur.
Plus de 300 millions d’images libres de droits ou utilisables sous conditions sont désormais accessibles grâce à une plateforme redessinée plus performante et plus orientée vers l’utilisateur. Pour y accéder, rendez-vous sur ce lien.
Avec un trafic d’environ 60 000 recherches par mois, Creative Commons se place loin derrière les moteurs de recherche de photos principaux que sont Google et Flickr, qui permettent de filtrer les documents libres de droit dans une recherche.
Cependant en créant son propre portail, l’ONG souhaite rendre plus visible et encore plus partageable son catalogue alimenté par 19 collections d’institutions proéminentes comme le Metropolitan Museum of Art de New York, Flickr ou encore Wikimedia Commons.
Le projet du PDG de Creative Commons, Ryan Merkley est d’intégrer plus que des images. Creative Commons devrait donc commencer cette année par proposer des textes et de l’audio, dans l’objectif à long terme de rendre accessible l’ensemble des données issues de son fonds, qui représenterait plus de 1,4 milliard de travaux.
Pour rendre ce travail colossal possible, l’ONG compte sur ses ingénieurs et ses volontaires, elle a donc mis en place un système de contribution publique sur GitHub afin d’accélérer le codage des projets en cours.

15-Year-Old Photographer Makes Toy Cars Look Like Life-Size Autos

  Finding the right subject is a struggle for many photographers. That's why some get creative with what is available to them. 15-year-o...